vendredi 22 février 2013

"Les Maîtres du Monde" : BELLE ET BETE de Marcela Iacub, Stock Editions, 120p. 2013

Certains dirigeants socialistes considèrent que les gens sont des infirmes et qu'ils sont dans une telle situation qu'il faut les "materner", les "diriger", les "orienter", et qu'eux-mêmes sont au-dessus du lot. Ils méprisent les ouvriers, les classes moyennes, les employés, les fonctionnaires etc. Ils ont une vue dominatrice sur le bas-peuple et veulent tout régenter, tout diriger comme les dirigeants de la Nomenklatura communistes etc... Eux, ont le droit d'être riches, de dominer, de diriger... C'est  la Théorie de Moïse montrant la Terre promise aux Hébreux...

C'est ce qui ressort du livre que Marcela Iacub "Belle et Bête", qui sort chez Stock , et dont Le Nouvel Observateur publie une longue interview de l'auteur. Dans ce livre, explicité par l'interview, Marcela Iacub qui révêle sa liaison récente avec DSK, déclare, en dehors qu'elle soit "folle" de cet homme, en parlant de l'épisode du Sofitel :«Seul un cochon peut trouver normal qu'une misérable immigrée africaine lui taille une pipe sans aucune contrepartie, juste pour lui faire plaisir, juste pour rendre un humble hommage à sa puissance.» Ou, à propos du Carlton et des amis organisateurs de soirées: «Tu aimais bien que ces pauvres diables cherchent à te contenter. Tu aimais bien qu'ils paient tout, qu'ils se chargent de tout, qu'ils t'attendent (…) comme si tu étais un roi.»

Cette citation de l'auteur à propos de Anne Sinclair, la femme de DSK  :
«Elle avait ce rêve d'être l'épouse d'un président. Et quand elle t'a connu, elle s'est dit: «Celui-ci est mon cheval". Puis : «J'ai compris à quel point elle est convaincue qu'elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde.» «Elle m'a dit la phrase que je rapporte dans mon livre: «Il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage

Pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs», affirme Marcela Iacub.:

Une conception marxiste du monde : "Les Maîtres et les Esclaves"

Laurent Joffrin qui dirige la rédaction du Nouvel Observateur, déclare pour sa part : «C'est l'un des meilleurs bouquins sur DSK. Une interprétation intelligente, certes crue mais aussi philosophique, du personnage, de son côté animal, le plus transgressif et le plus intéressant. Il existe une licence pour les écrivains qui racontent des choses intimes.

Une étude psychologique très poussée.

Des masques tombent.

Cela explique le "Désenchantement" de la classe ouvrière qui se tourne vers le FN.

Hermès

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