dimanche 9 juin 2013

NOUVEAUTE : Correspondance Michel Leiris-Jacques Baron, Edit.Joseph K 190p. 16,50€ 2013

La jeunesse est toujours la même, révolutionnaire, dérangeante. Chaque nouvelle génération voit le monde, la société, la politique sous un oeil nouveau. Cela vient des SWITCH de nos chromosones, de nos ADN. A un moment donné dans l'organisation de la vie un SWITCH se fait et le mélange des facteurs provoque une légère "mutation"; qui fait que chaque être humain voit le monde avec des idées nouvelles... ainsi va le monde...
Ici, c'est L'ambiance des Années 1920/30, les Années folles, et la joie de vivre, des heurts littéraires avec les Surréalistes, les nouveaux poètes, les nouveaux peintres etc. La lecture de cette correspondance, où chacun se vouvoie  est instructive... et Philippe Sollers en dit "  En réalité, ce qui frappe le plus, par rapport à notre époque étriquée et sinistre, c'est l'importance que tous ces nouveaux venus attachaient à la poésie. Pas à la poésie des «poèmes», bien sûr, mais à celle de l'expérience intérieure de vivre, fête ou tragédie. Revendication de liberté chez Leiris: «Je ne peux vivre que dans l'antithèse et le changement.» De sensibilité, chez Jacques Baron, cet enfant perdu du surréalisme: «Il y a quelque chose qui unit les gens, une question de chair, de peau (affinités électives si l'on veut), qui dépasse l'idéologie.»
Correspondance Michel Leiris-Jacques Baron, édition établie, annotée et préfacée par Patrice Allain et Gabriel Parnet, 

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