mardi 23 novembre 2010

De la sagesse en littérature... (Suite à une interview dans l'Express)

Les lecteurs se moquent pas mal que Marc-Edouard Nabe, ait habité dans le même immeuble que Michel Houellebecq dans le XV° à Paris. C'est formidable qu'il s'acharne à s'auto-éditer puisque les éditeurs se défilent. Ils se défilent pour des dizaines de milliers de manuscrits qui leur sont envoyés parce qu'ils n'y croient pas et ne veulent pas prendre de risque financier. C'est leur problème. Mais qu'un auteur, sûr de son talent, soutenu par pas mal de médias comme Ardisson, Taddeï etc. soit déçu de ne pas avoir un prix, frise le ridicule. Bien fasse à ceux qui sont élus, y compris Virginie Despentes dont je n'ai rien lu, ils sont bénis des dieux. Pour les autres, c'est le talent ou le génie qui compte. Stendhal a attendu 60 ans après sa mort pour être reconnu ! etc. Nabe dit ne donner que 20% du prix du livre aux libraires. Problème d'épicerie, il devrait leur donner 35%, et mettre 30% dans la promotion de ses bouquins : Journaux professionnels et divers, messages radio etc. "On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre". Peut-être pense-t-il ainsi compenser par des éclats, une promotion défaillante... Mais une promotion que l'on ne contrôle pas part en eau de boudin. Quant à un Prix, s'il en veut un vraiment, qu'il le crée
comme bien d'autres, et qu'il se couronne.
Hermès

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