vendredi 10 février 2012

GEAI de Christian Bobin, Nouvelle, Gallimard, 110 pages - 1998 -

Une longue nouvelle de 109 pages étrange par l'esprit funambule qui l'habite. On commence et on désire continuer à la lire. Tout est insolite : l'être, Albain. De son enfance sur la glace du lac de Saint-Sixte à ses... mettons trente ans... toujours guidé par le rêve intérieur, présent, du sourire d'une jeune femme morte, Geai. Ca va deci delà, cahin-caha, avec des recherches de style, des préciosités, de la philosophie... Mais cela se lit avec plaisir. L'auteur semble s'être identifier à ce petit Albain qui vit en dehors de tout, abstrait même de sa famille, de son école, de son avenir de vendeur de casseroles, puis de n'importe quoi, et qui rencontre l'amour, mais est-ce sûr ? Il y manque cependant du souffle, cela paraît en définitive, un peu terre à terre, un peu factice... un peu je te mène pas le bout du nez. Cela fait un petit récit d'un ton particulier qui distrait quelques heures. 12/20 Hermès

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