samedi 4 février 2012

A propos de l'imaginaire en Com...

La Communication lorsqu'elle ne se nourrit pas de l'imaginaire ne sert à rien. Or l'imaginaire n'existe plus. Depuis Valéry Giscard d'Estaing tout a été employé pour séduire, tromper, dominer, aujourd'hui les résultats sont là. Ce fut une course échevelée pendant des décennies vers un endettement massif et rien n'est réglé. On se retrouve cet hiver avec les mêmes problèmes que l'hivers 1954 où l'Abbé Pierre lançait son cri d'alarme : des dizaines voire centaines de milliers de SDF, dont un grand nombre de femmes(16% à Paris), des millions de précaires, et en plus la disparition des emplois ou qui vont disparaître. L'imaginaire se nourrit aujourd'hui d'anxiété et de cauchemar. La consommation du Lexomil, paraît-il, est en pleine explosion. Les mêmes hommes qui se connaissent, sortent des mêmes écoles, rivalisent entre eux dans un vain combat pour les classes dites "moyennes", qui forment les 2/3 de la population et les bataillons des élections. L'imaginaire que l'on veut réveiller est en pleine torpeur, et la "Communication", gros atout des candidats à la Présidentielle, ne transcende pas les esprits engourdis par les problèmes. Hermès

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