mardi 22 mars 2011

Ce soir ou jamais... ou la Confusion au Café du Commerce de Frédéric Taddeï ce soir.

Le Café du Commerce de Frédéric Taddeï était plein de bruits et de cris ce soir. Jean-François Kahn emporté, arrogant apostrophait les interlocuteurs qui n'étaient pas de son avis. Il estimait qu'il avait raison, et toujours raison... et se désolait que la Gauche ne soit plus ce qu'elle était. Elisabeth Lévy s'emportait parce qu'elle ne savait plus très bien comment allait finir cette guerre de Libye. Romain Bouteille écoutait tout cela sans très bien savoir s'il avait bien compris ou non, et hasardait quelques réponses... Les autres interlocuteurs jetaient des idées, en reprenaient, les trituraient, les relançaient... C'est qu'en effet Frédéric Taddeï leur avait jeté en pâture les thèmes de l'actualité brûlante : Marine Le Pen et le FN, et le désarroi des chefs de l'UMP divisés sur les mots d'ordre à donner à leurs électeurs pour le 2° tour des Cantonales, puis la Guerre en Libye, comment l'arrêter ? L'OTAN pour diriger la coalition ou non ? Juppé ne veut pas. Mais les autres coalisés le veulent ... Devra-t-on intervenir au sol ? Oui...non ? Les stratèges du Café du Commerce ne savaient pas trop... Puis on a parlé de la mondialisation... du choc ou non des civilisations... du "Printemps arabe"... de l'Egypte, de la Tunisie... De la défense de Benghazi, de Khadafi, de ses troupes qui s'organisent, des insurgés en Toyota... Bref la confusion était totale... dans l'esprit des participants. Devant tant de survols en rase-motte, Frédéric Taddeï est passé à la repentance de Ribéry...
Ce "débat" n'a rien apporté de neuf. C'était du ressassage. Et il se tient quotidiennement dans les bistrots, au comptoir entre deux verres de blanc ou de rouge. Il laisse une impression désagréable de malaise, de fin d'une époque. Peut-être qu'à Byzance on devait se réunir ainsi après banquet pour parler du "sexe des anges".
Frédéric Taddeï devrait peut-être renouveler son carnet d'adresses. Ce n'est pas parce que l'on a torché un bouquin que l'on est plus crédible, et plus intéressant.
Hermès

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