Aujourd'hui, l'auteur voit toute une classe sociale, dans son propre pays, "paumée", perdue devant les transformations qu'elle subit, et des millions de gens qui se trouvent réduits au chômage, à la précarité, à la désespérance, parfois à la colère et à la haine... Il cite des jeunes, des moins jeunes comme Estelle, Agnès, Laurent, Damien... L'un dit en traversant les beaux quartiers de Paris : " Je suis terne, ma vie ne me plaît pas." L'auteur parle de "Blancs déchus, figés dans leur archaïsme", d'"animalisation" de cette partie de la population; population abandonnée par la Gauche et les pouvoirs publics.
Aymeric Patricot cite le magazine de gauche "GLOBE" qui en 1985 écrivait : " Tout ce qui est terroir, béret, bourrée,binious, bref "franchouillard" ou cocardier nous est étranger". Il ajoute cette phrase de Jean-Luc Mélanchon du Parti de gauche :"Je ne peux pas survivre quand il n'y a que des blonds aux yeux bleus. C'est au-delà de mes forces."
Il ne resterait, pour ceux qui sont forts, que l'issue de l'exil, de l'expatriation... ou de la Révolte.
Hermès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire