jeudi 17 octobre 2013

Nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb, reportage Albin-Michel 152p. 1,50€

Mme Amélie Nothomb doit rire sous cape de l'innommable niaiserie de ses fidèles lecteurs. Livre après livre, elle leur sert des histoires saugrenues, assaisonnées de réflexions de coiffeuse ou de masseuse, qui vous triture les cheveux ou les muscles, et laissent échapper, de temps en temps, des formules sentencieuses sans intérêt autre que de vous faire passer le temps. L'avantage du salon de coiffure ou de la table du ou de la masseuse, c'est de vous restituer un peu de beauté, de fermeté. Vous sortez de leurs mains parfumés (ées),
décontractés (ées), plus sûrs (es) de vous, prêts (es) à affronter la vie avec plaisir. En sortant d'un livre de Mme Amélie Nothomb, on est un peu désemparés, un peu désorientés, un peu désarçonnés... Elle a le talent de vous tournebouler, de vous faire prendre des vessies pour des lanternes, et ses histoires à dormir debout, pour des histoires qui se tiennent. Son dernier bouquin de 152 pages en gros caractères, est le reportage financé  par la 5° chaîne (donc nous aurons droit au doc.) sur son pèlerinage, après seize ans, au Japon de son enfance, et de sa jeunesse, où son papa était ambassadeur du roi des Belges. Elle raconte mi-amusée, mi-cynique, un peu pleurarde, ses retrouvailles de quelques minutes avec la devenue vieille bonne de la famille, Nishio-san, sous les yeux de la caméra, son "émotion", sa traversée du Japon, Tokyo, Kobé etc.
interview avec sa traductrice, son éditeur, l'annonce de son prochain livre Barbe Bleue, "accepté" par Albin-Michel ! Corinne Quentin etc. Les retrouvailles avec Rinri, son premier amour... etc.
Et bien sûr le retour à Paris, via Dubaï.
Un bouquin de promotion, intelligent, mais sans âme, un bouquin qui ne sert à rien et coûte 16,50€ pour du papier gâché.
Mme Amélie Nothomb écrit à la sauvette avec des histoires à dormir debout pour épater les provinciaux.
Elle y réussit à merveille. On ne compte plus les centaines de milliers de ses livres vendus. Même au Japon, ils n'en reviennent pas !
10/20
Hermès

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