BOIRE AU CHANT DE L’OISEAU
Les premières étoiles
palpitent
Le vieux fourbu voit
la ville cardinale
Scintiller de ses mille feux,
La nuit mourante
Et l’espoir renaissant
Battre au creux de
ses tempes.
Jeunesse, jeunesse
perdue, retrouvée
En cette heure
incertaine
Où le Temps, divine
fraîcheur !
Remonte son cours
Vers la trompeuse
clarté
De sa première
aurore.
Les vaisseaux des
mers du Sud
Croisent la Grande Ourse
Et les battements
de la vie
Aux bords des
rives Alexandrines
Réveillent des sables d’or.
Boire au chant de l’oiseau
La première gorgée de la vie
La première liqueur
Le premier vin
Et danser !
de POESIES de Henry Zaphiratos
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