mercredi 8 mai 2013

Matins Bleus, de Jean-Marie Laclavetine, roman Edit. Gallimard, 242p. 2004

C'est le genre de roman dont on se demande ce qu'il vient faire dans le paysage littéraire ambiant. En principe les lecteurs ou lectrices demandent à s'évader dans l'univers que l'auteur leur propose dans une histoire ou des propos qui l'intéresseraient... Or ce roman d'un hall de gare dont l'action débute le matin du "19 mai à 06h30" et se termine le même jour à 17h08 sur des rafales de mitraillette, n'a qu'un intérêt limité, à moins d'une ou des histoires style "Simenon" ou "Mauriac" qui s'y passeraient...  Mais là, rien ! Des vies banales dans ce hall de gare banal : kiosque, vendeuse de journaux, allers et venues de quidam, peintre en train de travailler, père désargenté, décavé, fils travailleur, enfants, fugueuse etc. Le truc habituel...
Embarqué dans ce bouquin, on reste surpris page après page de l'antipathie de l'auteur pour ses personnages, pour le style vraiment banal, et des histoires sans intérêt.
On se demande ce qu'a été faire un auteur comme Laclavetine dans cette galère ?
10/20
Hermès

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