vendredi 28 septembre 2012

A propos d'une critique dithyrambique de François Busnel pour un bouquin qui vient de sortir...

Pas gai ! Pour ceux qui aiment la sinistrose en ces temps de crise. Quelle maladie que de peindre tout en noir, de se vautrer dans le glauque ? Il n'y a que cela qui attire, qui compte en bouquins; comme disait Hitchcok à Claude Chabrol " Vas-y plus c'est noir, plus les gens aiment cela !" . Ils ont l'impression qu'ils sont favorisés par la chance, par la "fortuna" de n'être pas dans la situation tragique des personnages des romans sinistres, et peuvent s'endormir tranquilles. Incroyable ce désir, cette volonté, cet acharnement à peindre tout en noir, dans un pessimisme mortel; Il y a des victimes partout, la télé nous en sert des milliers chaque jour de par le monde, c'est un festival de bombes, de meurtres, de trifouillages de viscères,d'entourloupes etc. Ce bouquin pour ceux qui veulent vivre dans le noir. Faut être "maso".
Hermès

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