vendredi 28 septembre 2012

Pour une gorgée d'eau pure...

Ce  matin j'ai pris la voiture et fais les dix kilomètres qui séparent la petite ville si gentille de la plage, de la mer. Le ciel était sans nuage, au fond de l'horizon les dernières brumes disparaissaient. C'était le calme. Les maisons du bord de plage dormaient encore, la petite place des joueurs de boules autour de laquelle des magasins de crême glacée, le bar du PMU, les restaurants à poissons et à pizzas se font face, était vide. Les joueurs partent au travail... Ils ne seront là que le soir. Au loin l'Airbus blanc vole vers Paris ou une autre grande ville. Ici c'est le calme. La tempête joyeuse des vacances s'est éteinte. La grande plage est vide, ses ilôts de palmiers  semblent perdus dans l'immensité. Je marche sur le front de mer, je marche vers la première eau translucide. Quelques petits poissons frôlent le bord. Au loin, un bateau. Quel bateau ? Un croisiériste ? Un navire de guerre ? Un ferry ? On ne peut pas le savoir, on ne distingue qu'une silhouette. C'est un matin d'été finissant. Les problèmes vont naître avec la première radio qu'on allume, le premier IPad qu'on manipule, le premier PC... Des noms connus, des angoisses connues, des attentes inconnues...
Nous allons où ?
Sur cette petite plage, au bord d'une petite ville bien gentille... où R.L.Stevenson avait découvert le bonheur...
Je me remets au travail.
Hermès

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