dimanche 23 septembre 2012

EVENEMENT: La publication des "Lettres retrouvées de Raymond Radiguet- Omnibus-446p. 2012

L'auteur génial du "Diable au corps" est mort en 1923, à vingt-ans de la fièvre typhoïde à Paris. Jean Cocteau son ami a veillé sur son oeuvre et écrit une très belle préface pour l'édition du "Bal du comte d'Orgel" paru après sa mort.
Quatre-vingt-dix ans plus tard, merveille ! sa nièce Chloé Radiguet et l'écrivain Julien Cendres éditent chez Omnibus deux volumes comprenant de nombreux inédits, dont la correspondance de Raymond Radiguet, 140 lettres. On y découvre toute la puissance littéraire et intellectuelle d'un jeune homme de quinze ans, dix-sept ans, vingt-ans, âge ultime de sa vie. Il écrit à ses jeunes contemporains, dont certains vont dominer la littérature française des années 30-50 comme André Salmon qui le propulse dans le Paris des Lettres, Max Jacob, Tristan Tzara, Breton, Apollinaire, le mécène Jacques Doucet, Cocteau, le Groupe des Six compositeurs : Eric Satie, Georges Poulenc, Auric...
Il publie ses premiers poèmes : "Les joues en feu". Est en ébullition littéraire et créative... écrit des articles (publiés dans Omnibus)... assiste à toutes manifestations de la vie parisienne... En 1923 Bernard Grasset publie "le Diable au corps" avec ce bandeau :Le chef-d'oeuvre d'un romancier de dix-sept ans. C'est un grand succès.
Un style élégant, sobre et un mouvement de la pensée réflétant l'âme d'un grand artiste.
19/20
Henry Zaphiratos

 

 

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