mercredi 12 octobre 2011

"Lenteur" de Milan Kundera et "Siegfried et le Limousin" de Jean Giraudoux...

Deux auteurs, l'un du début et l'autre de la fin du XX°siècle, et deux façons d'écrire diamétralement opposées. L'un dans la banalité, un compte-rendu d'un congrès d'entomologistes dans un pays de l'Est nouvellement libéré du communisme, par l'un des écrivains qui avait choisi l'Ouest et revenait dans son pays, l'autre dans la finesse et l'explicatif, dont le thème est un homme qui a perdu la mémoire se retrouve avec deux identités, l'une allemande - Siegfried -, l'autre française - Forestier, le Limousin. Deux recherches pour faire l'Europe, l'une basée sur la réconciliation franco-allemande au lendemain de la boucherie de la Grande Guerre, et l'autre, après la Seconde guerre mondiale et la chute des dictatures communistes dans les pays de l'Est.

Les grandes différences entre ces deux livres : le style. D'un côté la lourdeur vulgaire explicative et démonstrative, de l'autre le voyage entre réalité et rêve, le balancement de la pensée. Et en plus du style, le côté course au sexe, chez Kundera, de certains membres du congrès d'entomologistes, comme évaluation de la qualité entre "vulve" et "trou du cul", et recherche de partouze autour de la piscine.

Hermès

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