lundi 3 octobre 2011

Quelques maximes stoïciennes de Sénèque... pêchées dans l'article de LIRE de Jean Montenot.

De Sénèque :
« Les maîtres (Stoïciens) ont laissé des vérités à chercher »
Le sage stoïcien ne se rebellera pas contre la nature, ni contre les caprices de la Fortune. Il affrontera avec constance et fermeté d’âme les aléas de l’existence. Aussi sa félicité sera-t-elle toujours « entre ses mains ». Les circonstances extérieures ne comptent guère, « la prospérité n’exalte pas plus le sage que l’adversité ne l’abat », un malheur n’ayant jamais que l’importance qu’on lui accorde.
« Il ne faut pas interpréter à mal un bienfait de la Fortune : elle a repris, mais elle avait donné » et, de fait, « elle n’accorde rien en toute propriété ».
« Le sage stoïcien est une sorte d’athlète de la vertu pour qui « le souverain bien ‘est’ une âme qui méprise les événements extérieurs et se réjouit par la vertu » « le vrai plaisir (voluptas) « est » dans le mépris même des plaisirs ».
La « santé de l’âme » se définit comme indépendance et souveraineté entière du sage sur lui-même. « Son âme se suffit à elle-même ; elle a confiance en ses forces ; elle sait que tout ce que réclament les mortels en leurs vœux, que toutes les grâces qui se demandent et qui s’accordent ne sont d'aucun poids pour le bonheur. »

-Lettres à Lucilius...De la constance du sage, etc. (Oeuvres de Sénèque, dont son théâtre)

Hermès

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