dimanche 30 octobre 2011

A propos d'un spectacle du Théâtre de la Ville à Paris.

Probablement que les chrétiens maronites, coptes d'Egypte et d'Ethiopie, les Syriaques, les Orthodoxes grecs, russes, ukrainiens, bulgares, serbes etc. les protestants, les anglicans etc. seraient choqués tout comme les catholiques s'ils avaient devant eux une image telle que décrite par la presse et les spectateurs au sortir de ce spectacle du Théâtre de la Ville... Et que dire de celui que nous annonce la presse de celui de D. Garcia, au Théâtre du Rond-Point sur un "Golgotha" ?

Il faut se rappeler de son spectacle, il y a quelques années à Avignon, montrant un homme urinant dans la bouche d'une femme et que la critique du "Monde"(B.S.), à l'époque, trouvait formidable. Tout ceci n'est que de la provoc-marketing pour se faire valoir. Si le Christ n'avait pour eux aucune importance ils n'en parleraient même pas, mais, peut-être ont-ils(les auteurs, les directeurs de Théâtre etc.) un compte à règler avec eux-mêmes, avec leur manque de talent, manque d'idées, manque d'ironie ou d'humour, pour se jeter contre une image qui n'est que celle d'un bouc émissaire sans défense, à qui ils veulent faire porter le poids de leurs crachats, crachats qui ne peuvent que retomber sur eux au nom de l'intelligence, de la sagesse et de la tolérance. Aussi il n'y rien à dire, sinon leur rappeler les souffrances des boucs émissaires. Ils peuvent agiter leurs prospectus, passer à la TV, jouer les vierges outragées, ils savent que ce qu'ils outragent c'est leur propre visage.

2/ Concernant ce spectacle voici ce qu'écrit Thym-Thym 64, commentateur du "Figaro" ce jour : "N'ayant pas vu la pièce j'ai fait des recherches sur Internet. Voici quelques extraits de ce que j'ai trouvé :
"Chacun est seul face à la merde » écrit Castellucci dans le programme de salle."
"Le spectacle est en italien, les paroles sont rares, non traduites, cela serait bien inutile, le sens n'est pas la question. Seule l'image compte...L'image est ici confortée par un effluve aux relents infects, géniale idée pour nous pousser au dégoût de notre propre déchéance."
"Des enfants arrivent qui balancent des grenades sur l'immense visage (du fils de Dieu) avant que le vieillard lui-même ne grimpe dessus pour y déverser ses propres excréments."
"Comme le dit Castellucci lui-même dans le programme, "on passe de la scatologie à l'eschatologie"."
"Puis on dirait qu'un grand couteau l'entaille, et de grandes coulures brun-rouge, évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang, se répandent sur lui, avant qu'un voile noir ne recouvre le portrait du fils de Dieu."
A-t-on encore la liberté de se demander pourquoi des personnes sont blessées par cette pièce ? A-t-on encore le droit de penser que des personnes peuvent avoir des raisons d'en être blessées. A-t-on encore le droit de penser que ces personnes ne sont pas toutes des fanatiques et pas toutes des imbéciles incultes à l'intellect totalement atrophié ?"


Hermès

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