mardi 16 avril 2013

A propos de la tristesse de Houellebecq... son nouveau recueil de poésie.


"En relisant mon journal, je me dis que Houellebecq a raison. Nous vivons en état permanent de conflits intellectuels, moraux, sociaux depuis l'arrivée de la Gauche au pouvoir en 1981, comme la France a vécu en état de conflits permanent entre 1936 et 1945. La lutte des classes marxistes, l'"idéal" soviétique qui innervait la société européenne, voir Don Camillo et Peppone, les haines entre paysans et citadins, le "mépris" des intellos de gauche pour les travaux manuels, pour l'apprentissage, leur prédilection pour la Fonction publique, leur "haine" jouée pour le pouvoir de l'argent, dixit Mitterrand-Hollande et cie., leur réveil des traumatismes de Vichy, leur culpabilisation de l'ensemble des Français pour leur attitude sous l'Occupation allemande, leur destruction de l'équilibre fragile de l'éducation nationale, leur culpabilisation de l'ensemble de l'histoire de France, de l'époque coloniale etc. ont créé une ambiance délétère et quasi tragique. Aujourd'hui avec Hollande une nouvelle expérience est tentée, continuant la politique de gestion de la gauche par la droite sous Chirac-Balladur-Sarkozy, mais le choc est très rude et on ne sait comment en sortir... Houellebecq ressent une tristesse profonde, il se sent à nu devant l'hostilité. Pendant la semaine sainte, j'étais à Notre-Dame de Paris, j'ai vu, senti une foule immense, silencieuse autour des nouvelles cloches qui venaient d'arriver... Il y a des silences qui en disent long..."
HZ.

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