mercredi 18 mai 2011

FESTIVAL DE CANNES : A propos de LA CONQUÊTE, le film de Xavier Durringer

Pour ce film :

A signaler l'article de Sophie Benhamou dans l'Express-Web de ce jour:

intitulé : "LA CONQUÊTE"

puis une première interview de Denis Podalydès par la même Sophie Benhamou, intitulé : "J'ai joué Sarkozy en chaussettes".

et une seconde interview de l'acteur par Eric Libiot intitulé " La cruauté de Sarkozy m'amusait":
Extrait :"Ce qui, chez lui (Nicolas Sarkozy), j'imagine, désigne l'élu. C'est une vision de l'humanité très cruelle. Une vision binaire, violente. Sans appel. Pour lui, le monde ne se partage pas entre gauche et droite mais entre "du talent" et "pas de talent". Et, en même temps, c'est un homme obsédé par la trace qu'il va laisser. Il ne correspond plus du tout au personnage de "La Conquête" qui, lui, est totalement dans le présent."

De France-Soir cet extrait de l'article de Marilyne Le Tertre intitulé : "Tout ça pour ça" :
"La performance de Denis Podalydès, nerveux et gesticulateur dans le rôle du Président, est saisissante. Tout comme celles de Bernard Le Coq et Samuel Labarthe, interprètes respectifs de Chirac et de Villepin. Les joutes verbales entre les trois hommes, écrites dans un langage des plus grossiers, réservent d'ailleurs les séquences les plus cocasses et « couillues » au spectateur. Entre les requins de la politique qui se vannent respectivement sur leur taille, leur âge, leur embourgeoisement, les insultes fusent... Les absents, Michèle Alliot-Marie, Ségolène Royal et les journalistes en tête, en prennent aussi pour leur grade."...


-Vraiment terrifiant cette foire d'empoigne décrite dans ce film dans le marigot politique pour se saisir du pouvoir, pour dominer le reste de la population, pour détenir le droit sans partage de muter, nommer les fonctionnaires, pour permettre à son parti, ses amis, ses alliés d'avoir les frais de la "princesse", d'avoir le droit de déclencher des guerres, de diriger l'opinion, la télé, etc. Un pouvoir vraiment terrifiant !-

Sur une note plus douce :
On peut se réjouir de la remise hier, au Festival de Cannes, d'une Palme d'Or exceptionnelle à Jean-Paul Belmondo pour l'ensemble de sa prestigieuse carrière.

Hermès

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