jeudi 14 juillet 2011

Come Baby, de Patrick Besson, roman - Mille et une nuits Edit/Fayard 90pages 2011

Un roman pochade à lire à la va vite au creux d'une sieste, au cours d'un voyage. Le héro raconte en se dédoublant. Dans une partie il emploie le "JE", c'est la partie "chic" du récit. Grand reporter il aime une écrivaine-journaliste à particule(Astrid- comme la reine). C'est une bêcheuse, mais ils fréquentent les mêmes restos "Le Grand Véfour", "La Closerie des Lilas"," descendent au "Crillon", participent en invités aux grands raouts de la haute finance dans des lieux où les dictateurs fleurissent comme la Syrie, boivent le champagne en prenant la pose dans le désert près de ruines célèbres comme Palmyre, courent la Jet society, Saint Florent tenant lieu de Cap Cod etc. S'aiment, s'aiment pas, baisent, baisent pas, ou baisent tout en bouquinant ou en matant la Tv, bof ! Dans l'autre partie qui est comme dans une édition bi-lingue, le héros, Delteil,devient "IL" fréquente les putes de Bangkok, particulièrement deux : Aom et Noï, les paient 50 euros chaque, puis plus radin, un peu moins, leur paye à bouffer, veut qu'elles se trémoussent ensemble pour "voir", les baise, pense qu'il aime l'une, bref, des histoires de cul d'un quinquagénaire, au milieu d'une ville asiatique que le mec déteste, dont il ne visite que les quartiers à tourisme sexuel, et dont il méprise au fond de lui les autochtones.
D'où le "JE" pour les parties fines avec l'Européenne: Astrid, et le "IL" pour les parties tarifées avec les Siamoises.
Patrick Besson veut nous faire croire que son mec (4° de couverture) "vient en Thailande... pour voyager dans sa jeunesse avec la faculté de l'arranger à son goût".
Mais nous sommes loin de là. Son personnage achète les baisages, fellations, etc. Tout est fric, mépris.
Une seule chose surnage de cette bérézina : Les trois principes de la philosophie de la vie thaï : Chaï yen - n'aimer personne.
Choei - garder sa maîtrise
Kreng chaï - rester modeste.

L'auteur a voulu surfer sur le Tsunami sexuel thaïlandais, né avec le livre d'Emmanuelle Arsan "EMMANUELLE" dans les années 1960. Puissance de la littérature! ...

Le style du livre de Patrick Besson est banal et se termine par une pirouette : F I N I.

Noté "un mal de dos de sa mère quand elle était vivante" ! Ah bon !

8/20

Hermès

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