C'est un texte éructant, manié au scapel, au style imagé, bouleversé, fonceur. Le thème : une France déchirée entre les gens de pouvoir, d'argent, de réussite sociale, ou d'héritiers bourgeois, tenant le haut du pavé, dominant le populo d'Africains, d'Arabes, de "petits" blancs, RMI etc.parqués dans les cités de banlieue comme Franconville, le 93 etc. Et ceux-ci ne rêvant que de se farcir les autres en les attaquant dans leurs richesses, dans ce qu'ils sont, tout en trimant la nuit à nettoyer les bureaux, les palais, les appartements, les hôtels particuliers des premiers, en déboulant de la Gare du Nord, du métro... L'auteur décrit avec fureur les personnages de Kamel Barek, Yann Guillois, symboles des "opprimés" sans avenir qu'une retraite minable, enfoncés dans leur m... , et ... de François Hollande qu'il propulse comme le prototype de l'"endormeur" politique, bon à passer la vaseline pour mieux dominer le bon peuple...
Mais ce "bon peuple" se révolte (l'auteur est heureux, il jubile) et détruit tout, même le Café de Flore, les sacs Vuitton, les robes Gucci, les foulards Hermès, même les CRS etc. C'est le Grand soir dont rêvaient en leur temps les communistes etc. (C'est la lutte finale...)
Voilà une présentation rapide de l'"oeuvre".
Si ce n'était un ancien candidat à l'E.N.A.(ayant échoué à l'oral), un membre de la Mairie de Paris, le bouquin, par ailleurs écrit correctement, aurait été refusé par tout éditeur pour la crudité des propos. Pour un autre écrivain lambda la messe aurait été dite.
L'auteur n'a pas la métaphore du "Camp des saints" de Jean Raspail. Ici l'auteur y va au bulldozer, ce qui permet de le lire aussi vite.
Que dire de plus ?
Que ces trucs hexagonaux sordides jouent avec la vérité.
Mais le roman n'est-il pas de jouer avec le réel ?
11/20
Hermès
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