Je referme la portière doucement. L'air est léger, je dépasse la foule du marché en plein air. Elle m'apparaît scintillante dans son immensité. Mon coeur tressaille comme chaque fois que je la vois... Je m'accorde à son rythme.
Mes pas sur le sable. Personne, à part quelques bains de soleil allongés.
Je m'approche de l'eau. Elle est translucide.
Devant, les vagues ondulent lumineuses. La baie est large ouverte sur l'horizon et les îles. Les deux caps des deux côtés dans le très lointain perdus dans un bleu brumeux.
Envie de m’asseoir et de rester là, comme sur la plage de Mikhé, près de T., où avec papa, sous le képhène de bambou, nous sirotions une limonade dans la chaleur de l'après-midi. Chercher à déchiffrer l'avenir avec ce regard vers le lointain... Vain ! Un précipice vers des vallées inconnues...
Mais en soi la certitude de la vie, du bonheur...
M. est heureuse. Elle bavarde avec le vendeur de livres, les vendeurs de fruits et légumes. Elle rapporte un melon parfumé...
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