Prix Goncourt 1995 pour Le Testament français, le romancier d'origine russe vient de publier au Seuil "Le Livre des brèves amours éternelles" et, sous le pseudonyme Gabriel Osmonde, "Alternaissance" (Pygmalion).
Interviewé par L'Express, il a déclaré relire Proust, "Le Temps retrouvé", de "A la Recherche du temps perdu", car il n'était pas "sûr que cela soit très bien traduit,(en russe), c'est trop bavard. Dans sa version originale, Proust dépasse l'homme, il en devient presque divin."
Puis il a déclaré lire les oeuvres de Soljenitsyme, dont "Le Pavillon des cancéreux", qu'il avait découvert en Russie, à l'époque communiste, en papier carbone, car interdit.
Comme livre essentiel, il cite :
"La Vie d'Arséniev, d'Ivan Bounine. Un roman plus fort que la littérature, une philosophie de la vie, l'art de l'immortalité."
J'avais déjà écrit sur ce blog la splendeur qu'est "La Vie d'Arseniev" d'Ivan Bounine. Un livre que l'on peut garder près de soi, pour le relire indéfiniment tant il resplendit de mystères et de beauté, de force vitale.
J'ai profité de cet interview dans l'Express pour rappeler, peut-être ne l'a-t-il pas encore découvert, le chef-d'oeuvre qu'est "La Salangane" ou "La Petite fille au bord du chemin".
Il n'est jamais trop tard.
Henry Zaphiratos
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