mercredi 1 juin 2011

Marine Le Pen chez Frédéric Taddeï, absente... et présente avec Ségolène Royal, Martine Aubry, Duflot...

M. Frédéric Taddeï tente de provoquer des petites révoltes pour réveiller son émission tardive, alors il prend les sujets controversés du moment, met un peu de sel, du poivre, du carry, du curcumin, de la badiane, des clous de girofle etc. pour faire sauter la marmite. Manque de pot à chaque fois, ça fait comme Chirac l'a très bien dit "Pschitt", et pas Perrier ou champagne, "Pschitt" avant les premiers ronflements du sommeil...
Hier c'était le débat "guéguerre" sur le machisme, les hommes déplorables, les femmes dominées, les différences de traitement, les privautés etc. La petite fille ou la fille du grand Luigi Comencini (Adolescence de Casanova, etc.), représentait l'Italie où officie le Commendatore Berlusconi, Me. Thierry Lévy engoncé ne savait trop quoi dire, un biologiste tressautait car il y a une différence de nature entre les hormones mâles et femelles, de jeunes femmes féministes, des hommes au bord de la capitulation, bref c'était le triomphe de la bienpensance du moment. A cela il n'y a rien à dire, seulement peut-être que c'est la Révolution française puis Napoléon avec le code civil, qui ont repris les structures du droit romain et réinstallé le droit du "pater-familias" en France. Car sous l'Ancien Régime, les femmes avaient tous les droits des hommes, les sexes étaient à égalité, les douaires existaient, contrats de mariage, etc. Le XIX° siècle et la première moitié du XX° siècle ont été des siècles "machistes", mais avec les corrections apportées par la loi, nous sommes aujourd'hui dans l'égalité des droits, sinon de la parité. Il ne faudrait pas qu'elle soit "absolue", cela serait vraiment triste, l'une des factions s'opposant à l'autre. Je ne vois pas 50% de l'hémicycle affrontant les autres 50%... Quelle catastrophe !
Pour en revenir à nos moutons, je trouve étrange que le parti le plus taxé de machisme, c'est-à-dire le FN se soit choisi un femme pour le diriger, et tente de la propulser à la tête de l'Etat ! Depuis les Régences de Blanche de Castille, Isabeau de Bavière, Catherine de Médicis, Marie de Médicis, Anne d'Autriche... on n'a pas vu en France une femme diriger le pays, alors que c'est tout à fait courant en Angleterre (Elisabeth I, Victoria, Elisabeth II, Margareth Tatcher, en Allemagne (Angela Merkel) dans les pays Scandinaves... Le FN avec son ex-patron, considéré par certains de ses côtés de troufion machiste par toute une presse, semble surréaliste aujourd'hui. C'est vrai que les généraux, les colonels, les adjudants etc. sont de tout petits soldats quand ils rentrent chez eux, et qu'ils sont aux ordres de "Mme la Colonel" leur épouse, et qu'ils portent le tablier, font la vaisselle, passent l'aspirateur :(Edouard, passe-moi le pot !). On comprend mieux que le FN se trouve aux anges avec une femm...me à sa tête ! Mais les autres partis ? Ce sont des partis qui ont besoin d'un Père protecteur. C'était De Gaulle, le sauveur, Mitterrand, grand-papa"tranquille", DSK papa aux épaules larges pour les mêlées de rugby, Rocard pour implorer que la pluie tombe, Giscard pour faire des ronds de salon, Chirac le grand copain qui vous frappe amicalement sur le dos ou ailleurs, Sakozy qui étend larges les bras pour vous consoler et vous étreindre... bref toute une gamme de papa-frère-protecteur... Mais voilà, les femmes tout-à-coup n'aiment pas trop ça... Alors ?
Elles veulent oublier Bigard et la troufionnerie, et s'en remettre au pouvoir et à la consolation des femmes...
Alors voici les candidates sans "protecteurs-parachutes" : Mme. Royal, Mme Aubry, Mme.Duflot etc.
Les Pères-Frères protecteurs, Moïse guidant le peuple vers la Terre Promise, n'ont plus la cote.

Peut-être qu'il faudrait aussi relire Ronsard, Verlaine, Appolinaire, Rimbaud...
Peut-être réapprendre à la maison, en promenade, en vacances, à l'école... la courtoisie, l'élégance d'être, le respect de l'autre sexe, le respect des autres tout court...

... Et ne pas entendre par film télé interposé, une maman dire à son fils ou à sa fille : "Tu me fais chier!"

De Viris Illustribus...

Hermès

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