vendredi 10 juin 2011

La Femme d'Ijouka, de Christine Daure-Serfaty, roman, Tarik Edition-Casablanca- 222p, 2008

Drame dans l'Atlas marocain. Tout se noue dans les années 1930, entre un jeune ingénieur qui partage sa vie entre sa femme, et quand elle n'est pas là, une jeune et belle berbère. Deux enfants naissent des deux femmes. L'un des enfants meurt, l'autre, celui de la Berbère lui est substitué, jusqu'à ce que la jeune femme française s'en aperçoive et tente de le tuer. Le mari-père intervient sauve l'enfant, l'envoie en France, en fait un architecte, alors que sa femme française sombre dans la folie, et que la vraie mère de l'enfant, la Berbère, se réfugie dans sa tribu...

Un sombre mélodrame à rebondissements, écrit avec acharnement par l'auteure qui veut à tout prix savoir qui fut le premier amour de sa mère...(genre autobiographie)
Tout ceci se déroule dans le Maroc montagneux, qui vit l'adolescence de l'auteure. Celle-ci a tenté de faire du Marguerite Duras, mais il y manque l'épure, le rythme, la force. Tel quel c'est un roman agréable à lire, en sautant les états d'âme qui alourdissent le récit.

Saluons les Editions Tarik de Casablanca qui ont édité ce livre.

12/20

Hermès

1 commentaire:

photosimo a dit…

Je suis dsl, "la femme d'Ijoukak" est un torchon qui me mérite pas la lecture.
Notre dame ne quitte même pas dans ses rêves les pistes balisées et ne se mélange pas avec les 'indigenes' c'est bien dommage.
La traquée/protégée du Makhzen a perdu nous montre un autre visage. Autre que devoiler les bagnes et les nons dit! Elle aime le bled et ne se mélange pas aux indigènes!
A pieds et 80 ans avant vous Madame la militante, René Euloge nous a apporté de très belles histoires des hautes vallées et des tres beaux tableaux sur les chleuhs.

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