lundi 20 juin 2011

Et si les hommes étaient plus efféminés pour aimer davantage avec douceur les femmes ?

Comme les femmes avancent vers les hommes en cherchant non seulement l'égalité à la "Garçonne", mais qu'elles désirent transformer le monde, le rendre plus soft, plus calme, moins violent, les hommes pourraient peut-être faire un pas vers elles, comme la publicité les y invite, comme les techniques de rajeunissement, de "look", le permettent. Il ne s'agit pas de se transformer complètement, (les hormones nous différencient, comme la voix de ténor, de baryton, et celle de soprano et mezzo-soprano etc.) mais de rendre les rapports plus fluides, moins entre-choquants. Hier en passant, j'ai aperçu dans une galerie un jeune homme vêtu d'une petite robe qui se terminait en un léger volant en dentelles sur les fesses, comme ces jeunes femmes en jean ou collant, qui pour ne pas tomber totalement dans le masculin, revêtent une petite jupette flottante. Les parfums, les cosmétiques, tout pousse à la féminisation du mâle. Beaucoup se retranchent sur une timide "barbe de trois jours", comme Marc Lévy, des acteurs célèbres, pour être "IN". Cela pourrait se conserver pour donner un petit air de différentiation. Cela permettrait de ne pas jeter un trouble total. Peut-être qu'avec une "cure" de féminisation les hommes seraient alors plus doux, moins brutaux, les femmes plus heureuses(?)... Le danger c'est que cela ne provoque une certaine monotonie, crée un certain néo-conformisme et que les barbus, les gros-bras, les "tablettes de chocolat" ne se retrouvent rejetés dans je ne sais quel ghetto..., et que beaucoup de femmes ne trouvent plus leur compte.
Il reste pour adoucir les moeurs la formule "Lysistrata" du grand dramaturge grec Aristophane. Les femmes faisant la grève de l'amour, et pourquoi pas des travaux domestiques, de leurs occupations professionnelles, laissant tout choir, en plan, pour ramener les hommes à plus délicatesse et d'attentions...
Mais tout ça, ce ne sont que des idées saugrenues bien sûr, les femmes et les hommes s'entendent parfaitement ainsi. Il y a les doux et il y a les brutaux, il y a ceux qui sont entre les deux, et mènent un jeu délicat entre le marivaudage et l'amour tendre... C'est "le jeu de l'amour et du hasard". Les femmes peuvent choisir. A elles, mères, à éduquer l'enfant puis le jeune garçon à la délicatesse, par le timbre chantant de leur voix, leurs gestes plus doux, plus affectueux, leur autorité mieux accepté...
Au fond la féminisation du mâle commence au berceau...

Hermès

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