Il l'a déclaré en Corrèze, en Limousin, à l'occasion de l'inauguration du musée qui porte son nom.
Chirac au-dessus de la mêlée, des partis ? Un jeu à la De Gaulle ?
En tout cas il a semé le trouble dans les rangs de la Gauche et de la Droite.
Car Chirac est "peuple". Gueulard-peuple, bouftifailleur-peuple, sympa-peuple, main tendue, sympa. Il a été le continuateur de l'homme de Montboudif, le président Pompidou, puis son successeur avec la droite populaire. En cela il s'est très bien entendu avec la Gauche(Mitterand qui lui a passé le flambeau, Jospin). Peut-être même qu'il se sent plus à l'aise avec elle qu'avec la droite des "riches", celle qui tient le haut du pavé, de la finance, des relations de la "Haute". Il préfère le terre à terre, la Corrèze, quitte à payer un "tribut" à l'autre "Droite", celle de Giscard d'Estaing, hautaine, imbue de ses privilèges,etc. avec son côté hobereau du Limousin. Mais ayant toujours un certain mépris pour cette droite, parfois une certaine goujaterie quand il s'était s'agit des associations de femmes créées pour le hisser au pouvoir, comme "Femmes-Avenir". Mais il était jeune, il était beau, il parlait bien, le fiancé, le mari, l'amant idéal... Elles lui passèrent toutes ses insolences...
Aussi "l'événement" de ce "je voterai Hollande" n'a rien de surprenant, surtout lorsqu'on lit les passages de son livre sur le président Nicolas Sarkozy. Le fait qu'il "avoue" avoir attendu quelques paroles aimables de celui-ci au moment de son triomphe électorale de 2007 au Fouquet's. Il a attendu quatre ans... rongeant son frein... la bile s'est retournée.
Entre temps, il a engrangé le silence... Les cartes politiques se redistribuent avant les échéances de l'an prochain.
L'animal politique reprend le dessus, les médias soudain reviennent vers lui... l'assoupissement semble terminé...
Il faut toujours se méfier des grands fauves politiques.
Ils ne dorment que d'un oeil.
Hermès
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